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Accueil Journal de bord ALLEN'S CAY (EXUMAS) 18-22/03/2013 - Exaltantes Exumas

 Allen's Cay - Exaltantes Exumas

Quoi de mieux pour commencer la journée qu'un petit dauphin dans l'étrave du bateau pendant que je sirote mon café… (voir video sous le texte) Nous quittons Rock Sound escortés par cet animal toujours aussi magique, les parents aussi excités que les enfants, vive le pilote auto pour en profiter tous les quatre à l'avant du bateau!

On attendait 7 heures de navigation avec un misérable 12 noeuds pour rejoindre notre prochain mouillage, et comme d'habitude, point n'en fût !… 20 noeuds nous portèrent en 4h au portant (à 120°, allure parfaite qui nous permet d'atteindre notre vitesse maximum tout en ayant un bateau stable) à notre premier point de chute aux Exumas: Allen's Cay.

 

Le "i" comme iguane des livres de lecture des enfants prend maintenant tout son sens !
Coline et Eden découvrent à Allen's Cay ce rejeton de dinosaure. Animal bizarroïde mais tellement peu répandu que nous ne nous lassons pas d'aller les voir pendant ces 4 jours passées au mouillage de ce petit caillou.
Mes moussaillons et mon capitaine ne sont pas les seuls à se délecter de mes pizzas "boat made" qui sont devenues la joie de toute la famille. Nous on conservons quelques miettes pour nos nouveaux animaux de compagnie (à défaut de rencontrer des humains!) et ils se jettent dessus. Pas sûre que cela sied au régime alimentaire de ces petits herbivores.

 

Pauvre petit Suricat qui s'offrait enfin une petite escapade à la rencontre de cousins éloignés des sables avec quand même un désir inavoué de sinon tisser des liens, au moins échanger quelques brèves de comptoir avec un de ses habitants sédentarisés qu'il avait aperçu au travers du plexiglas du roof, planté sur son piédestal au milieu du bateau.
Loin de son élément et de ses congénères, Suricat a malheureusement progressivement perdu pied avec la dure réalité de la vie de la nature, n'ayant que pour seul entourage quotidien des humains "bisounours" que nous sommes… les iguanes se sont en effet jeté sur lui aussitôt qu'il a tenté un contact !

 

Bien que tout à fait végétariens, ils n'ont pas hésité une seconde à venir goûter à notre mascotte, au cas où elle cacherait peut-être en son coeur un petit choux… dont ils se délectent des feuilles tout au long de la journée grâce aux hordes de touristes déversés par les speed-boats venus de Nassau qui n'est qu'à quelques encablures.
Malgré cela, je pense qu'ils ont fini par nous reconnaitre à force de visites matinales et post prandiales.

 

Allen's Cay marquera aussi notre première journée "carte postale" du voyage. On avait presque oublié comment enfiler palmes, masques et tuba que nous avions troqués pour polaires et autres chaussettes de montagne sexy depuis notre départ. Enfin un peu de chaud, juste assez pour se mettre dans cette eau plus claire que le lagon de Bora Bora. Je comprends enfin ce qui me manquait pour parfaire le tableau jusqu'à présent, un bon snorkeling plein de poissons, gorgones, éponges, conques et étoiles de mer, ENFIN!!
Eric, malgré sa tendinite a enfin sorti son Canon Eos 6D fraichement acheté aux US pour faire quelques clichés qui étaient jusqu'à présent principalement l'oeuvre de l'INDISPENSABLE IPHONE ! avec lequel nous faisons comme son nom l'indique : photos, vidéos, récupérons fichiers grib en 3G (pour la météo), mettons à jour le site en le transformant en hotspot wifi, utilisons en chartplotter d'appoint avec les précieuses cartes marine NAVIONICS, mais aussi en tant qu'alarme anti-dérapage pour l'ancre, GPS biensûr, Skype bien évidemment, jukebox,… et rarement en téléphone.

 

La succession de petites dépressions nous impose de jouer au mouillage musical pendant ces quelques jours afin de nous protéger des changements d'orientation du vent, ce qui a l'avantage de nous entrainer aux manoeuvres, mais on reste toujours assez sceptiques sur 

le fonctionnement de l'évitement qu'implique le courant et le vent inversé… touchera / touchera pas?

Eric se fait des réveils nocturnes pour vérifier régulièrement où est le cul-cul et où est la té-tête des voisins, afin d'éviter un abordage impromptu d'un "navire américain" (qui a pris le soin de s'assurer un sommeil tranquille en posant des pare-battages horizontaux tout autour de son franc-bord !! c'est une technique comme une autre pour prévenir l'abordage…), nous avons aussi rencontré le style "stressé", celui qui vient nous voir pour nous dire qu'on est sur son ancre… mais y'a pas de bateau à l'horizon ???… si, le gars qui a mis 60m de chaine dans 2m de fond !!!
On avait lu que les mouillages aux Exumas n'étaient pas de tout repos, peu d'abri et peu de fond avec de forts courants, mais la beauté des lieux vaut largement ces petits désagréments (surtout que ce n'est pas moi qui me lève…)
Il existe d'ailleurs un type de mouillage bien connu, emprunté des spécificités locales : le "mouillage Bahaméen" ! ; il nécessite la pose de 2 ancres, une pour chaque sens de courant afin d'être sûr de ne pas décrocher à la renverse… mais après en avoir discuté avec les gens qui pratiquent les Bahamas régulièrement, peu de gens l'utilisent car il nécessite 2 ancres de tailles relativement proches que l'on va enfoncer alternativement dans le sable en leur imposant une petite traction chacune pour être sûr qu'elles soient bien prises.
Le problème majeur de ce type de mouillage : la salade de chaine GARANTIE ! il est d'ailleurs fortement déconseillé par la bible des Glénans… nous allons donc nous en passer et consacrer un peu plus de temps à s'assurer que l'ancre principale est profondément enfoncée dans le sable, ce qui nous garantira à coup (presque sûr) une accroche indéfectible.

 

J'aurais du profiter de cette eau limpide et d'un simple 30 centimètres de fond sous la quille pour aller frotter les algues qui ont apporté plus tôt que prévu (le mois et demi passé dans les canaux de Fort Lauderdale y ait probablement pour quelque chose) une barbe pubère à Suricat qui doit très certainement nous enlever un bon gros noeud à notre vitesse… mais l'eau est encore un peu froide et la motivation à peine tiède alors ça attendra quelques degrés de plus.

 

Je précise que la pause yoga n'est en fait qu'un clin d'oeil pour la photo et pour faire pâlir d'envie mes copines adeptes elles aussi (j'en profite pour lancer un concours de photos pause yoga incongrues, j'ai pris un peu d'avance).

L'excitation des filles sur la plage et en général sur le bateau n'est pas encore vraiment propice à une zénitude absolue, mais ça viendra?

 

VIDEO : Dauphin dans l'étrave au petit-déjeuner...
 
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