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Accueil Journal de bord FORT LAUDERDALE - 23/01/2013 - Comme deux hippopotames...

Comme deux hippopotames…


ALICE : Le sentiment que je ressens depuis quelques jours suite a notre installation me rappelle inexorablement une des blagues favorites de ma mère.
Deux hippopotames sont dans une mare, sous un soleil de plomb, avec les yeux qui dépassent a peine, léthargiques au possible. L’un d’eux n’arrête pas de soupirer. Au bout d’un moment, ça finit par agacer l’autre qui lui dit « mais enfin ! qu’est ce que tu as ? »
« pfff… j’arrive pas a me faire a l’idée qu’on est mercredi… »


Cette histoire me trotte dans la tête car me voilà devenue hippopotame, et l’importance des jours de la semaine m’est vite apparue aussi dérisoire qu’a ces chers quadrupèdes.  


Enfin, pas tout a fait, car dimanche prochain, c’est le jour du pain « home made » chez notre voisine Judy (voir « Rencontres au fil de l’eau »). Cette joyeuse sexagénaire va m’apprendre, bien mieux j’espère qu’un marmitton.com, comment faire et réussir mon pain sur le bateau… crucial !

 

Elle débarque au bateau tous les jours, nous apportant un coup de la salade du jardin, un coup des radis gros comme le poing, un coup des tomates cerises… J avais oublie ce que pouvait être un bon voisinage, et celui-ci remporte la palme ! Et (tomate) cerise sur le gâteau, les filles peuvent aller jouer chez elle et son mari quand bon leur semble. Cela leur offre une bonne évasion et a nous quelques moments de calme.

 

D’hippopotame je mue en orang-outan…


On ne s’est  pas contentées de rapporter dans les valises de Tahiti les beaux tifaifai offerts par les copines, l’ indispensable cocotte minute ou les jouets petits et légers fort appropries du papa Noel…  Nous avons aussi embarque avec nous une tribu de poux  bien planquée dans la tête de Coline, que nous n avions pas franchement prévu d inviter a bord.


Les journées commencent et finissent donc par l’incontournable séance de peigne fin et je me fatigue la vue a scruter le moindre petit point suspect sur les coussins. On a beau être branches Nicolat Hulot, l écologie commencera ou s arrêtera la prolifération de ces repoussantes bestioles.


Je crois qu'on va quand même opter pour un bon shampoing mega décapant spécial éradication, sans doute peu approprie pour les lamantins de la rivière, mais qui viendra a bout de nos hôtes indésirables !

 

Bien que l adjectif ne nous sied point, nous voilà cette semaine tels des paresseux car n’ayant plus de voiture, nous avançons a leur rythme.


Le temps s’allonge, l’univers de la consommation s’éloigne (mais pas d’affolement, il nous reste toujours internet, nous pouvons rester des homo consumeris). Certes tout se ralentit, la moindre sortie au lavomatic prend l’après-midi, mais la balade se transforme en moment agréable en famille.


Pour la deuxième fois, un passant dont le look tire largement vers la clochardisation, s’arrête en nous croisant, ouvre son sac, et offre aux enfants des paquets de gâteau.

 

Pure gentillesse ou faut-il y voir un brin de pitié pour nous qu'il doit prendre pour quatre pauvres ères ? Ce qui, venant de sa part, serait signe que nous ne ressemblons pas a grand chose…

 

Ou bien est-ce parce que nous sommes les seuls blancs a marcher dans les rues ? Ici les seuls humains a pieds ou a vélo sont tous noirs, nous devons dénoter un peu…


Impossible a savoir mais le geste nous fait grand plaisir (surtout aux filles qui se tapent un deuxième gouter) et une chose se confirme, les Américains sont gagas devant les petites filles et nous comptons bien miser la dessus lorsqu'il faudra se sortir de mauvais pas !

 

Parents indignes… mais a chacun sa contribution a la réussite du voyage !

 
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