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Accueil Journal de bord LAS PERLAS - 30/03-09/04 - Le jour ou Suricat a marché sur la lune…

Le jour ou Suricat a marché sur la lune…


Mes amis m'appellent Crabzilla, parce que je suis le plus fort et le plus grand de tous, vu que je mesure 5 cm d'un bout d'une pince a l'autre!

 

Ils m'appellent aussi "le Fou" depuis quelques jours à cause des récits incroyables que je leur ai rapportes. Et pourtant tout est vrai, je le jure sur la carapace de ma mère!

 

L'autre soir, j'ai assiste à l'arrivée des extraterrestres dans ma plaine.

 

Leur vaisseau était immense, des ailes noires d'au moins 14 mètres de long, surplombées d'un corps blanc et lumineux dont je n'arrive même pas à apercevoir la cime vu d'en bas.

 

La nuit, il brille de mille feux, et il est immobile. Le jour, il disparait des que la mer remonte et bouge doucement à la surface. Et le soir, il réapparaît a nouveau, s'enfonçant petit a petit dans le sable humide de ma plaine.

 

Mais l'incroyable ne s'arrête pas la! J'en ai vu descendre deux gigantesques bipèdes la première nuit, puis deux petits bipèdes le lendemain matin, énergiques et courant en tous sens, poussant de petits cris stridents des qu'ils m'apercevaient, pendant que les deux grands s'affairaient sans relâche près du vaisseau.

 

Ils sont incommensurablement grands mais n'ont pas l'air hostile. Ou du moins, pas de manière intentionnelle.


Par deux fois j'ai cru mon heure arrivée, lorsque ma curiosité a failli me couter la vie, me poussant chaque jour a m'approcher un peu plus près de l'étrange machine.

 

Tenez, hier par exemple, j'ai malencontreusement grimpe sur une patte de la femelle bipède, qui s'est mise a crier de stupeur et m'a envoyé voler dans les airs à plusieurs mètres de la, le premier vol plane de ma vie!

 

Finalement pas si terrifiant, du coup, j'y suis retourne à quelques reprises, autant pour l'expérience du vol que pour la joie de pouvoir déranger à mon tour la monstrueuse intruse et lui infliger une gêne pareille à la mienne de la voir fouler mon territoire.

 

Et la nuit dernière, n'y voyant guère, j'ai été soudainement et violemment arrache du sol avec une montagne de sable, et projeté de plein fouet contre la paroi du vaisseau spatial, puis frictionne vigoureusement contre celle-ci par la main gantée de l'extraterrestre, racle par une spatule et fini par retomber enfin sur le sol après que la bipède ait rince la paroi à grands coups d'eau.


Je ne sais pas ce qui leur prend d'utiliser ainsi mon sable natal pour frotter et frotter encore leur immense machine, quel taon les a piques?

 

De jour comme de nuit, ils briquent les ailes noires sans jamais s'arrêter, comme presses par le temps avant que la mer ne remonte les engloutir. Parfois ils mettent de la musique tonitruante, mais plutôt entrainante, comme pour se donner du coeur à l'ouvrage.

 

Cela fait cinq lunes qu'ils sont la et ils passent et repassent sur les flancs de leur vaisseau.

 

Ca gratte, ça frotte, ça rince, et ça recommence. Deux vrais Cisyphes sur leur montagne (et oui, même les minuscules crabes de sable peuvent être cultives!), j'ai l'impression qu'ils repartent à zéro à chaque fois, ils me feraient presque un peu pitié les deux grands…

 

Ce matin, stupeur! L'une des ailes du vaisseau a change de couleur!

 

Arrivée un peu verdâtre et couverte de petits coquillages et de barbe marine, elle était devenue noire après le grattage intensif des extraterrestres, mais ce midi, lorsque je suis arrive sur les lieux avant que l'eau ne remonte, elle était rouge!!!

 

Ces êtres venus d'ailleurs doivent être magiciens… A leurs mines fières ce midi, je crois qu'ils étaient contents du travail accompli. Mais ils ont les traits tires tout de même!

 

Je les ai aussi vu sauter de joie lorsqu'ils ont réussi à extraire les propulseurs de leur imposante machine et à en installer de nouveaux, tout neufs, plus petits mais qui semblent leur procurer un contentement indéniable.

 

Même si les quelques taches rouges qu'ils laissent dans leur sillage me piquent la carapace et m'agressent, un de leurs produits d'extraterrestres qui doit décimer bon nombre d'espèces de ma planète, je commence presque à les trouver sympathiques… et à m'habituer à leur présence. Mais j'ai comme l'impression qu'ils sont sur le départ…

 

Peut être vivrais-je d'autres rencontres du troisième type comme celle-ci, mais en tous cas, ils me laisseront des histoires incroyables à raconter à mes petits enfants!

 

Comme mon propre grand-père m'en avait racontées des similaires lorsque étais petit d'à peine quelques millimètres.


Il appelait ça des humains, leur vaisseau, un bateau, et leur farandole rocambolesque qui recommençait à chaque marnage, un carénage…

 

 

Infos pratiques:

Carenage a Las Perlas

Crique entre Isla Bayoneta et Isla Malaga, point GPS: 08.29.576N / 79.03.207 W

 

(Ne pas suivre le trajet rouge qui n'est pas une route mais prendre en compte uniquement la position du bateau pour indication.)

 
Webdesign, photos, videos & visite virtuelle : www.ericpinel.com

 

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