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Accueil Journal de bord FORT LAUDERDALE - 20/01/2013 - Les Tahitiens dans la ville

Des Tahitiens dans la ville

On pourrait croire que notre plus grand choc soit le passage de la vie de terrien a la vie de marins, du chaud au « froid », des Maohi aux Amerlocs… non, non, non… Notre choc c’est le passage de la non-consommation a la sur-consommation. Apres une décennie de vie isolée au beau milieu du Pacifique, nous voilà catapultes au pays des malls.


Nous sommes comme des gamins : des qu’on rentre dans un super-super-marche, on fait coucou a la camera et on reste 5 minutes a faire des grimaces devant l écran télé qui nous renvoie notre image (« maman, on passe a la télé !!! »), on fait des courses de caddies dans le dédale des rayons des magasins grands comme trois terrains de football. Tout cet espace rien que pour nous car nous sommes encore décalés et nous faisons nos courses le dimanche soir vers 21h… mais on est au « pays magique » alors le Monsieur Bricolage du coin est ouvert même a ces heures indues.


Heureusement pour nous, car, petite digression, Suricat est un véritable défi pour le meilleur des bricoleurs…


Petit exemple parlant : un truc cloche dans notre cabine… humidité ambiante, traces noires au coin du plafond, murs qui suintent… Comme tout sur le bateau, tout ce qui n est pas normal mérite attention et intervention rapide. Car derrière un petit signal peut se cacher une grosse catastrophe, ou le moindre petit couac peut vite dégénérer et provoquer des problèmes en chaine.


Cela fait plusieurs jours que ces détails nous chiffonnent mais jusque la, il faisait beau… La première journée de pluie met fin a nos doutes et les transforme en certitude. Nous sommes réveillés en pleine nuit par les gouttes qui tombent inexorablement sur nos têtes… en provenance du plafond !


Suricat mérite une fois de plus son surnom, Bob l’Eponge… L eau rentre par le moindre petit trou ou le moindre petit joint défaillant. On avait senti du jeu dans un des supports du Bimini. Cette malheureuse défaillance dans la fixation du support a laisse la place a l eau de s infiltrer gentiment dans la coque et petit a petit imbiber le plafond et faux plafond, pour atterrir en fines gouttes sur nos oreillers !


Encore quelques grosses pluies et notre belle cabine au bois clair auquel on tenait tant se serait retrouvée couverte de taches sombres et irrattrapables. Voilà comment on obtient petit a petit un bateau… pourri !
Alors, même si dans la « To Do List », ce point n était pas en tête, non urgent et non prioritaire, nous l avons tout de même fait passer en priorité number one, par égard pour Suricat… Démontage du plafond, siliconage des points d entrée, remontage du plafond ( et  la, bien sur, les trous ne coïncident plus, ça serait trop beau). C est soulages pour l esthétique de notre cabine que nous nous couchons ce soir la.


Fin de l histoire? Peut être pas… depuis la nuit dernière, retour des plic ploc suspects sur la couette ! ARGGGHHHH !!! BOB L EPONGE !!!!

 

 

Retour donc a notre périple de bons sauvages pour trouver de quoi boucher tous les trous et remettre en état tout ce qui part encore en sucette…


On découvre ébahis les choix de caisses en plastiques, de tuyaux, de visses, toutes les merveilles de chez LOWES, a faire pâlir de jalousie le moindre adepte de Castorama, petit joueur !  On se jette sur les fruits et légumes et autres mets que nous avions presque totalement oublies a Tahiti en découvrant l Eldorado de chez Whole Food Market (merci Steph pour le conseil !). On fait la razzia de tous les produits en démarque chez ROSS Dress for Less, véritable caverne d’Alibaba pleine de draps, vaisselle et produits en tout genre dont on ne soupçonnait même pas l existence. On y retourne tellement de fois par jour qu'ils nous appellent presque par notre petit nom a l entrée. C’est comme si on avait subitement change de planète…


Passage par l’incontournable lavomatic ou nos touches de va-nu-pied collent parfaitement a la fréquentation de l endroit. Pour nous, c’est un moment de détente et de jeux. Qui nous aurait dit qu on prendrait plaisir a passer 1h30 au lavomatic du coin ? C est ça aussi le voyage, prendre du bon temps même pour les choses les plus rébarbatives. Ici on ne rencontre que des doudous américaines aux fessiers imposants, gentilles comme tout et qui offrent des M&MS a nos petites têtes blondes.


On avait dit aux filles qu'on allait au « pays magique », on n’avait pas menti !


Les Tahitiens ne vont pas seulement trainer leur guêtres dans la ville, oh que non !

 

Rien n’est trop beau pour nous alors, des le soleil de retour, direction Miami Beach ! Avec la grande classe qui nous caractérise, la baignade se fait en culotte pour les petites tahitiennes qui crient de joie dans les vagues comme si elles n avaient jamais vu la mer de leur vie…  il faut lutter un peu pour qu'elles ne se baladent pas partout nues comme des chenilles, il va falloir apprendre l’adaptation aux autres us et coutumes…

 
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