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Accueil Journal de bord SAN BLAS - 9/02-07/03 - A Kuna matata !

A Kuna matata!


Apres 36 heures dans la machine à laver qui nous emmène de Providencia aux San Blas, nous arrivons au petit matin dans l'archipel tant convoité et dont nous avons tant entendu parler, a la decouverte des indiens qui peuplent ces iles : les KUNAS


Les premiers paysages que nous découvrons à l'aube soignent notre mal de mer et nos courbatures, voilà qu'apparaissent les San Blas, leur barrière de corail protectrice, leur myriade d'ilots à cocotiers et plages de sable fin et… leurs centaines de mats de bateau!


N'ayant pas vécu la plaisance aux Antilles et ayant été tardifs dans la saison tout au long de notre aventure, c'est la première fois que nous rencontrons des mouillages aussi chargés. C'est la plage d'Antibes le 15 aout dans le coin le moins développé de la caraïbe!

 

Mais avant de profiter, il faut passer au tiroir caisse.

 

Nous savions à quoi nous attendre mais la note est tout de même salée. Nous pensions éviter le paiement des visas touristiques de plaisance ayant lu que les San Blas n'étaient pas encore habilités à les délivrer. Malheureusement l'information est vite obsolète concernant le Panama car tout change vite, et pas dans le bon sens.


Les prix ont été multipliés par 10 en moins de 5 ans, et là ou nos congénères payaient à l'époque une cinquantaine de dollars pour toutes les formalités, maintenant, c 'est 430 dollars le droit d'entrée en bateau pour les San Blas! (Si nous avions su, nous aurions fait notre entrée a Portobello ou, à ce jour, mais pour encore combien de temps, le visa de 100 usd par personne n'est pas encore appliqué).
200 dollars pour le bateau, 100 dollars par adultes pour le visa et 30 dollars pour le congres Kuna…  

 

Nous sommes pressés de lever l'ancre de Porvenir pour aller tirer profit de ces formalités les plus couteuses de toutes les destinations rencontrées jusque là.

 

La confirmation de la réputation des San Blas comme destination dégradée par l'afflux sans cesse croissant de bateaux et des dollars qui vont avec (enfin, pour certains seulement, mais leur impact a été fatal) ne se fait pas attendre.


Nous sommes sous le charme des petites iles paradisiaques que nous rencontrons et qui nous rappellent beaucoup les paysages des Tuamotus, mais subissons très vite les dérives du dollar tout puissant.

 

Notre première escale sur une des petites iles, Lemon Cay, commençait pourtant d'abord sous de bons auspices.


Accueillis par une ribambelle de petites filles (on dirait que les Kunas ont poussé la société matriarcale à son paroxysme car partout, on ne voit que des filles!), nous jouons sur la plage de sable fin avec les moins farouches d'entre elles.

 

Elles habitent les 3 petites cahutes ouvertes aux quatre vents au bout de l'ilot.

 

Ici, pas d'école, pas de médecin, pas de boutique, pas de voisins, juste l'horizon du motu et ses quelques cocotiers.

 

Embarquant la plus petite et la plus sympathique sur mon dos, je fais le tour du motu pour aller à la rencontre de sa famille.

 

Je me fais recevoir (au sens propre du terme, "se faire recevoir") par la mère du clan qui, loin de me renvoyer mes sourires et mes "buenos dias", me somme tout de go d'apporter des cadeaux pour les enfants.

 

Ca tombe bien, j'avais fait un petit tri à bord de jouets, habits et chaussures, mais je pensais pouvoir les offrir sans qu'on me les exige.

 

Pas grave me dis-je, tout cela c'est pour les enfants, en particulier la petite rigolote à qui je sers d'étrier à deux pattes, peu m'importe la porte de prison du visage de sa mère (ou grand mère, ou tante, difficile à dire).

 

Le lendemain donc, et avant de lever l'ancre pour un nouveau mouillage, comme promis (ou comme exigé), et malgré une petite réticence qui s'empare de moi au dernier moment, n'ayant pas imaginé cette tournure là, je prends le dinghy, les filles, et je fonce au motu apporter nos quelques présents, qui, je l'espérais, feraient la joie des petites iliennes.

 

Je me retrouve face à la plus âgée d'entre elles, toute aussi souriante que la matriarche, et un homme dont je ne sais à quelle famille il appartient.

 

Face à leur mutisme et leur absence de réaction, je crois bon de préciser qu'il y a là des habits, des chaussures et des jouets, à partager entre tous les enfants du  minuscule motu.

 

L'homme me regarde et me lance "tu n'as pas du champagne plutôt? moi c'est le champagne que j'aime". Je reste interloquée et m'excuse presque de ma réponse négative. Qu'à cela ne tienne me dit-il, "la prochaine fois que tu repasses, tu m'apporteras du champagne".


Enervée contre moi-même d'avoir tout fait de travers, imaginant que mes attentions feraient plaisir ou susciteraient un peu d'excitation dans le quotidien monotone de la petite troupe, je repars, rageant d'avoir tout donné d'un coup dans un contexte aussi peu favorable.

 

Je peste aussi contre tout ce système qui a réussi à changer les mentalités au point qu'un voyageur en bateau soit immédiatement assimilé à l'argent et condamné d'office pour son opulence trop ostentatoire.

 

Quelque part, moi aussi, en offrant deux sacs dont le volume dépasse la place disponible dans la hutte, je dois mériter un certain mépris…

 

Mais si je m'étais contentée d'une boulette de béotien, cela aurait suffit. Non, le soir même, alors que nous avons change de mouillage quelques miles plus à l'est, j'aperçois peu avant la nuit une lancha qui arrive a vive allure de Lemon Cay et fonce directement sur Suricat.

Ils sont plusieurs à bord, un jeune qui me tend une langouste, des enfants et la vieille gardienne de prison dont le regard noir ne me dit rien qui vaille. Ils s'amarrent à ma coque et moi, bêtement, je pense qu'ils sont venus m'offrir une langouste pour me remercier des cadeaux du matin…

 

Il n'en est rien! La vieille me lance, sur un ton agressif, "tu devais apporter des cadeaux ce matin! tu n'es pas venue!". Une fois de plus, avec mon naturel de toujours m'excuser de demander pardon, je bafouille quelques excuses et me défend mollement. Mais si si, j'ai apporté des sacs, des jouets, même un poupon presque neuf…

La vieille, qui tient un nourrisson dans les bras, m'interrompt d'un ton sec:" et que veux-tu que mon bébé fasse avec une poupée!". Je me défends encore, alléguant que j'ai tout donné à l'aînée des filles, à partager entre eux, et à un monsieur qui était la. Je reçois une nouvelle remontrance : " c'est à moi qu'il fallait les donner, pas à lui!".

 

La vieille jure en Kuna, détourne le regard, et ils repartent tous aussi vite qu'ils étaient venus, me laissant pantoise dans la jupe arrière, atterrée devant l'agressivité et le dedain que j'inspire vu que mes dons viennent de créer plus de discorde que de joie.

 

Une espèce de pitié mal placée m'a empêchée de me défendre comme je l'aurais fait avec un autre du même monde que moi. Mais ici, sous prétexte qu'ils n'ont rien et que j'ai tout, je me suis laissée faire, comme justifiant leur droit à me maltraiter pour compenser l'injustice de nos conditions respectives. Réaliser cela rend la situation encore plus pathétique à mes yeux…

 

J'apprendrais plus tard d'un couple bateau qui vit depuis plusieurs années aux San Blas qu'il ne faut jamais rien donner aux Kunas sans rien en retour sous peine de perdre totalement leur respect. Je suis tombée en plein dans le piège… malheureusement, tout ce que j'ai encore à donner restera donc sur le bateau tout le reste du séjour pour éviter un nouvel impair…

La beauté du récif et des iles de Dog Island me console bien vite de cette premiere rencontre biaisée.

 

Apres quelques jours à profiter des plages avec notre nouveau bateau copain, Oniva, une joyeuse famille de suisses (Huarras, Delphine, Tim, Estelle et Nils) avec trois enfants de l'âge des filles, les 5 enfants réunis rompant gaiement le silence des plages sauvages, nous allons réitérer le contact avec la population, mais plus à l'Est cette fois.

 

En fuyant les iles proches de l'entrée des San Blas ou s'agglutinent les bateaux (américains surtout), nous devrions avoir une chance de rencontrer des gens hors de ce désastreux rapport locaux/occidentaux.

 

 

 

Oniva a dégoté "le" bon plan: le 14 février 2014, la petite ile de Niadup fête le centenaire de sa création.

 

Nous partons donc 20 miles à l'Est, loin des eaux turquoises et des récifs poissonneux, des plages de carte postale et de l'industrie touristique qui va toujours de pair.

 

Cette fois-ci l'accueil est enjoué et bien plus sain.

 

Des dizaines d'enfants nous accompagnent partout dans les ruelles sablonneuses de la bourgade.

 

Nos 5 petits blonds disparaissent bien vite au milieu des petits Kunas, pour jouer au ballon ou à cache-cache dans cette ile qui représente le plus grand et le plus insolite des parcs de jeu.

 

J'ai fait de gros progrès en terme de "mere-poulage" maladif et j'arrive à rester plus de quelques minutes sans avoir un oeil sur ma progéniture, car ici, à Niadup, que pourrait-il bien leur arriver?


Mais mon zen est vite remis en cause par une petite Kuna qui vient en criant vers moi, me faisant signe de la suivre tout de suite, me parlant de mes enfants et de quelque chose de très grave qui est arrive. Je ne comprends pas ce qu'elle me dit mais son visage exprime assez d'angoisse pour que la mienne monte instantanément…

 

Je la suis au pas de course, luttant contre mes images d'Eden empalée sur un pieu de cahutte en construction ou Coline le cou cassé en tombant d'un arbre (et oui, je sais, je suis malade mais je me soigne!).

 

Grand soulagement, je vois apparaitre mes deux têtes blondes entières et juste l'air un peu fautives…

 

J'apprends alors que dans leur jeu de cache-cache ou autre "loup glacé", elles sont rentrées dans la salle du "congrès", la hutte principale du village ou se tient tous les soirs un conciliabule entre le chef du village et ses conseillers pour discuter des affaires du village.


Ce lieu a un petit quelque chose de sacré, mais surtout, les hamacs qui y sont suspendus sont ceux des conseillers et c'est sacrilège que d'y toucher, encore plus de s'y installer pour jouer à la balançoire…

 

A considérer le monde entier comme leur maison, les filles ont parfois du mal à découvrir les limites à se sentir partout chez soi!

 

Je les réprimande faussement pour faire bonne figure auprès des enfants kunas qui semblent avoir du mal à digérer l'outrage, mais bien vite ils trouvent un nouveau jeu et le groupe repart de plus belle.

 

Aucun adulte en vue, nous avons échappé de peu à la crise diplomatique!

 

Les habitants nous accueillent cette fois le plus gentiment du monde, contents de nous voir profiter de leur fête du centenaire, et sans aucun rentre-dedans pour nous pousser à acheter bracelets ou molas.

 

Et c'est d'ailleurs pour cela que c'est a Niadup que nous achèterons quelques souvenirs locaux, pour remporter avec nous un petit bout de l'ile qui sera de loin la plus chaleureuse de la destination.

 

Pour ma part j'échappe de peu à un second mariage avec un des conseillers du village qui m'emmène chez lui, me présenter à sa mère, femme presque aveugle et sans âge, et son père à peu près aussi bien conserve.

 

Ils sont fiers de nous montrer leur maison, dont la qualification de spartiate serait un doux euphémisme…

 

Terre battue au sol, un hamac pour 3 suspendu à un ersatz de plafond, un foyer hoqueteux entre trois pierres en guise de four et de cuisinière…

 

A peine 4 murs et un toit…

 

Loin de nous demander de payer pour les prendre en photo comme c'est le cas la plupart du temps dans la région, ils insistent pour qu'Eric les photographie et leur montre le résultat.

 

J'ai droit de passer au bras de toute la famille pendant que mon prétendant édenté de promet de me suivre "jusqu'à New York  s'il le faut"…

 

La présence d'Eric n'a pas l'air de le déranger et sa candeur est si touchante que j'accepterais presque sa main!

 

Panneaux solaires sur chaque toit des cahutes en bambous et palmes de cocotier, téléphone portable à chaque oreille de la plus costumée de femme du village, canette de coca cola toujours présente dans les plus désertes et les plus vides des boutiques du monde…

 

Ineptie du choc des cultures toujours présente, même a Niadup!

 

Mais ici au moins ils ont conservé leur bonne humeur et leur accueil chaleureux qui nous réconcilient avec les San Blas!

 

Les images d'Eric seront plus parlantes que mes mots pour décrire la beauté des paysages et des iles que nous rencontrons.

 

Ici, contrairement à notre habitude, nous levons la pioche presque tous les jours pour changer de mouillage car c'est le charme de cet archipel.

 

3 miles par ci, 2 miles par là, et nous changeons d'ile et de décor.

 

Chacune sa particularité, son petit récif protecteur et toujours riche en poissons qui sont encore parmi les rares au monde à ne pas connaitre la ciguatera, cette algue infestant les coraux et devenant de plus en plus toxique à mesure que l'on monte dans la chaine alimentaire, provoquant la fameuse "gratte" et infligeant aux pauvres humains que nous sommes une contamination à vie par cette toxine dont la surdose peut être mortelle.

 

Nos réticences caribéenes et polynésiennes face aux poissons de récif sont bien vite mises de coté et Eric nous régalera à plusieurs reprises de ses prises le long des tombants.

 

Un récif encore protégé, sublime, poissonneux à souhait, régal des yeux et des papilles.

 Nous profitons des semaines durant de cet immense terrain de jeu, au décor modifiable tous les jours, changeant de plage comme on change de maillot de bain.

 

Nous sommes ravis de pouvoir en profiter avec Bénédicte qui nous a rejoints à bord au dernier moment depuis la grisaille parisienne, récupérée au cul du bateau par les lanchas locales qui desservent les iles proches de Porvenir (voir Infos Pratiques).

 

Nous retrouvons également notre grand copain Daniel et son bateau Goyave qui fut notre acolyte de navigation et de diners arroses au Rio Dulce.

 

Douce sensation de voir réunis autour d'un verre notre amie rencontrée en Polynésie il y a 8 ans de ça et notre copain bateau rencontré au Guatemala.

 

Des mondes différents, des chemins totalement disparates, et pourtant nous sommes tous la, assistant au même coucher de soleil et navigant sur les mêmes eaux cristallines.

 

Nous profitons d'autant mieux de ce mois aux San Blas que nous imaginons déjà la tache qui nous attend une fois arrivés à Portobello: préparation du bateau et des appros pour le Pacifique, installation de nos nouveaux investissements, carénage.

 

Sans compter bien sur le passage mythique du canal de Panama qui nécessitera organisation et self-control…

 

Adieu masques, palmes, tubas, lycras… nous nous retrouverons dans quelques mois aux Tuamotus dans un paysage similaire, mais dans l'hémisphère sud!

 


Infos pratiques:

 

Les iles que nous avons aimées pour les plages et le snorkeling: Lemon Cay (superbe barrière au sud des iles), Coco bandero Est, Cayo Hollandes, Green Island, Chichime Est, Dog Island.


Les iles a visiter pour l'ambiance locale: Niadup et Soledad
Le Rio Diablo de Nargana à remonter en dinghy, magnifique et baignade en eau fraiche et douce en amont de la riviere.

 

San Blas, comment s'y rendre pour famille, amis… :
Il existe des vols pour El Porvenir ou l'aéroport à cote de Nargana, mais il semble que cela ne soit pas tous les jours, et les coucous que l'on a vu se poser à El Porvenir tenait plus de la boite à sardines (4 places) que de l'avion.

Notre copine Benedicte l'ayant testé aller comme retour, le mieux semble encore de prendre un 4x4 depuis Panama city direction Carti, pour 35 usd par personne et par trajet, confortables et climatises. En 2h de route en parfait état, on se retrouve à Carti d'ou l'on trouve un grand nombre de lanchas qui font des trajets presque toute la journée. Pour 15 usd on peut se faire déposer sur des iles comme Isla Perro (Dog Island), Lemon Cay, et meme si l'on a l'information exacte d'ou se trouve le bateau que l'on rejoint, se faire déposer sur le bateau meme!

 

Appros:
Effectivement les San Blas ne sont pas terres d'opulence. Si l'on peut avoir fait du stock avant, c'est mieux!

 

Il n'en était rien pour nous qui avions épuisé notre stock du Roatan bien vite et nous retrouvions assez limités une fois arrivés aux San Blas.

 

Mais dans les iles de l'Ouest on tombe régulièrement sur la lancha de fruits et légumes qui fournit de tout pour pas trop cher (tomates, concombres, pomme de terre, courge, orange, pomelos, ananas, bananes, oeufs, poulet). Lorsqu'elle passe, il faut prendre, car on ne sait jamais trop quand on va la revoir! Mais elles sont bien achalandées.

 

Pas très loin sinon on trouve à Nargana plusieurs fois par semaine une bonne diversité de fruits et légumes, quelques tiendas ou l'on pourra s'approvisionner en produits de première nécéssité et sur la plupart des iles habitées constituées en petit village, on peut souvent trouver du poulet qui arrive du continent, pas cher et plutôt bon, le tout étant de l'acheter quand il vient tout juste d'être livré...

 

Internet:
La seule ile ou l'on peut attraper un réseau Wifi ouvert est l'ile de Nargana. Il faut se mettre au mouillage devant la ville pour profiter du wifi, plutôt bon débit.
Sinon,la 3G Digicel marche plutôt bien et presque partout… fini le temps ou l'on decrochait bon gré mal gré d'internet aux San Blas, ce qui rendait l'endroit encore plus idyllique car plus possible de prévoir, organiser, commander des pièces, mettre des sites a jour… Loin de la communication, on se retrouvait finalement en vacances…
Mais non, meme les San Blas y passent… Ici, pas d'eau courante, rien a manger, mais ils ont la 3G… cette énormité n'a pas fini de me sidérer… Dans n'importe quelle bourgade on trouve des cartes Digicel a acheter (2, 3 ou 5 sud de crédit), on recharge son crédit et on peut acheter des plans internet. Le plus économique est le plan de 10 jours/ 1.5 Gb pour 5 usd.
Suivre le process suivant pour éviter les arnaques Digicel et les crédits bouffes en essayant d'acheter son plan internet:
- Desactiver les données mobiles (données cellulaires) pour éviter une connexion qui entamerait deja le crédit telephone
- taper *121*numero de la carte# pour charger du crédit telephone
- demander le data avec *142*60# et attendre réception du message
-taper *142*11# pour activer les data et attendre confirmation
- pour les renouvellement de plan 3G suivant, on peut soit aller sur le site http://midata.digicelpanama.com/ mais le faire AVANT que n'expire le plan internet de 10 jours , 1.5Gb.
-ou sinon taper *111# pour obtenir les propositions de plans internet a renouveller et suivre les instructions pour Android (dont Iphone) ou Blackberry

 

Eau:
L'eau reste la denrée la plus rare. Si Internet a réussi a abreuver le monde, par satellite meme parfois s'il le faut, l'humain se battra toujours quelquepart dans le monde pour obtenir de l'eau…

On a des satphones, des GPS, des cartes Navionics, des Iphones qui font le cafe… mais s'il nous manque l'eau, le reste est si dérisoire!
Contrairement aux idées reçues, on peut survivre sans dessalinisateur aux San Blas en saison seche. Heureusement pour nous d'ailleurs car nous n'en avions pas et n'avons pas vu la moindre goute de pluie en cette saison aride de Fevrier a Mai.
Pour l'eau il y a trois solutions: faire le plein à la petite ile de Soledad, qui possede un quai tout à fait honorable et une arrivée d'eau qui remplira les tanks pour une dizaine de dollars. Il faut juste avoir du temps devant soit car le débit est faible. On en trouve aussi à l'ile de Rio Azucar, un peu plus chère (environ 15 ou 20 dollars le plein) mais a priori de meilleure qualité.
Reste sinon Nargana, encore et toujours! Ile sans intérêt particulier mais qui a le merite d'avoir des tiendas d'alimentation, wifi ouvert, aéroport et… un super rio (Rio Diablo) au bout duquel on peut se baigner dans une eau claire et douce, remplir ses bidons d'eau pour le tank et meme, comme nous, faire sa lessive! Nous ne l'aurions pas bu meme si les habitants de l'ile le font, mais pour la douche ou l'eau de cuisine, parfait! Pour cinq dollars le fut de 200 litres , on peut aussi se faire livrer de l'eau du Rio au bateau meme. Des gars sur leur lancha font le trajet plusieurs fois par jour pour rapporter de l'eau du fleuve jusqu'à l'ile. Encore un très bon moyen de remplir ses tanks pour pas bien cher et avec de l'eau de qualité!

 

Cartes de navigation:
Nous avons suivi Navionics de loin et les cartes Open CPN de pres! Ces dernières sont très precises et les routes indiquées très sures. Un atout considérable pour faire les San Blas en toute tranquillité.

De jour, la visibilité est nette, les récifs faciles a voir et la navigation a vue, soleil aidant, est tout a fait possible. Mais l'appui d'Open CPN sera une façon efficace d'éviter les écueils, nous avons été partout grâce a elles et elles se sont avérées d'une grande fiabilité.

 

 
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